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Jean-Louis Gasset, qui était revenu au club en octobre, "n'est plus entraîneur" de Montpellier, lanterne rouge de Ligue 1 après neuf défaites d'affilée, a annoncé lundi le MHSC.
"D'un commun accord, le MHSC et Jean-Louis Gasset ont décidé ce jour de mettre fin à la mission qui avait été confiée à ce dernier", a expliqué le club dans un communiqué.
A six journées de la fin de la saison, le MHSC compte huit points de retard sur Saint-Etienne, l'avant-dernier, et onze sur le barragiste, Reims.
La veille du nouveau revers face au Havre (2-0), Gasset avait déjà assuré qu'il n'était "pas certain de terminer" la saison qui se conclura certainement par une relégation en Ligue 2.
"Il faut arrêter d'espérer", a-t-il reconnu dimanche en conférence de presse d'après-match.
"Montpellier, a-t-il détaillé, perd contre Saint-Etienne à domicile, Montpellier perd à Auxerre, Montpellier perd contre Le Havre à domicile. Rideau. On est faibles, on ne marque pas un but, on prend des buts gags au bout de deux minutes de jeu. Ce n'est pas la fatigue, le physique ou le poids, c'est autre chose. Ça veut dire qu'on est mauvais et qu'on n'a pas notre place en Ligue 1, point barre."
Le 16 mars déjà, après le match contre Saint-Etienne, interrompue à la 57e minute par l'arbitre François Letexier en raison d'incidents en tribune Etang de Thau, le technicien de 71 ans s'était déjà interrogé sur la suite de sa "mission ratée", mais il avait été finalement conforté par le président de Montpellier Laurent Nicollin.
"On est chez nous, dans notre ville, dans notre club, et c'est dur à vivre, c’est très dur à vivre. On va la digérer et après on a 15 jours pour réfléchir, pour parler, pour faire ce qui se fait le mieux", avait alors confié celui qui avait succédé à Michel Der Zakarian le 22 octobre dernier.
"Depuis que je suis là, j'ai cette sensation que dès qu'il y a quelque chose qui va mal, c'est contre nous. Depuis que je suis arrivé, il y a un désamour. On n'est plus le club atypique, familial qui essaie de lutter", a déclaré dimanche le coach. "C'est une espèce de spirale qui est terrible à vivre", selon lui.
J.Liv--ThChM