The China Mail - Des troubles cardiaques longtemps après le Covid ? Une menace incertaine

USD -
AED 3.672955
AFN 72.000333
ALL 87.274775
AMD 390.939733
ANG 1.80229
AOA 911.999544
ARS 1137.970099
AUD 1.565349
AWG 1.8
AZN 1.702368
BAM 1.720686
BBD 2.017877
BDT 121.428069
BGN 1.721593
BHD 0.376901
BIF 2930
BMD 1
BND 1.312071
BOB 6.906563
BRL 5.808197
BSD 0.999437
BTN 85.314611
BWP 13.77569
BYN 3.270808
BYR 19600
BZD 2.007496
CAD 1.384165
CDF 2876.999915
CHF 0.81849
CLF 0.025203
CLP 967.160193
CNY 7.301418
CNH 7.30166
COP 4310
CRC 502.269848
CUC 1
CUP 26.5
CVE 97.389964
CZK 22.038598
DJF 177.720121
DKK 6.56557
DOP 60.500471
DZD 132.565993
EGP 51.126898
ERN 15
ETB 133.023649
EUR 0.879325
FJD 2.283697
FKP 0.754982
GBP 0.753835
GEL 2.740029
GGP 0.754982
GHS 15.56018
GIP 0.754982
GMD 71.501199
GNF 8655.523342
GTQ 7.698128
GYD 209.656701
HKD 7.76293
HNL 25.908819
HRK 6.629603
HTG 130.419482
HUF 359.105021
IDR 16862.9
ILS 3.68332
IMP 0.754982
INR 85.377498
IQD 1310
IRR 42125.000162
ISK 127.590239
JEP 0.754982
JMD 157.965583
JOD 0.709301
JPY 142.473504
KES 129.501691
KGS 87.233499
KHR 4015.000221
KMF 433.496888
KPW 900.02464
KRW 1418.390076
KWD 0.30663
KYD 0.832893
KZT 523.173564
LAK 21630.000106
LBP 89600.00022
LKR 298.915224
LRD 199.97496
LSL 18.856894
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.469672
MAD 9.275034
MDL 17.289555
MGA 4552.892736
MKD 54.091003
MMK 2099.136407
MNT 3546.835427
MOP 7.990393
MRU 39.435529
MUR 45.090178
MVR 15.39885
MWK 1736.000026
MXN 19.69325
MYR 4.407497
MZN 63.905028
NAD 18.856894
NGN 1604.686468
NIO 36.775056
NOK 10.479098
NPR 136.503202
NZD 1.674173
OMR 0.384998
PAB 0.999437
PEN 3.763002
PGK 4.133235
PHP 56.712498
PKR 280.599529
PLN 3.762405
PYG 7999.894426
QAR 3.640603
RON 4.378101
RSD 103.137317
RUB 82.174309
RWF 1415
SAR 3.752237
SBD 8.368347
SCR 14.241693
SDG 600.501804
SEK 9.625655
SGD 1.310745
SHP 0.785843
SLE 22.774956
SLL 20969.483762
SOS 571.503924
SRD 37.14988
STD 20697.981008
SVC 8.745073
SYP 13001.532916
SZL 18.819946
THB 33.346949
TJS 10.733754
TMT 3.5
TND 2.988057
TOP 2.342102
TRY 37.954995
TTD 6.781391
TWD 32.523991
TZS 2687.49876
UAH 41.417687
UGX 3663.55798
UYU 41.913007
UZS 12986.521678
VES 80.85863
VND 25870
VUV 122.55164
WST 2.793746
XAF 577.111964
XAG 0.03066
XAU 0.000301
XCD 2.70255
XDR 0.717698
XOF 575.000108
XPF 102.775003
YER 245.250116
ZAR 18.800298
ZMK 9001.198062
ZMW 28.458439
ZWL 321.999592
  • AEX

    -1.3700

    852.2

    -0.16%

  • BEL20

    -3.3600

    4197.65

    -0.08%

  • PX1

    -43.9800

    7285.86

    -0.6%

  • ISEQ

    -177.5500

    9967.91

    -1.75%

  • OSEBX

    0.7200

    1447.47

    +0.05%

  • PSI20

    -10.1200

    6735.84

    -0.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    3.1800

    2654.25

    +0.12%

  • N150

    5.1900

    3250.59

    +0.16%

Des troubles cardiaques longtemps après le Covid ? Une menace incertaine
Des troubles cardiaques longtemps après le Covid ? Une menace incertaine

Des troubles cardiaques longtemps après le Covid ? Une menace incertaine

Infarctus, inflammations cardiaques... Risque-t-on des complications cardiovasculaires des mois après avoir attrapé le Covid ? Certains médecins s'en inquiètent, même s'il est trop tôt pour être certain d'un lien de cause à effet.

Taille du texte:

"Une surveillance cardiovasculaire clinique s'impose chez tous les sujets ayant une infection Covid-19, même bénigne", affirmait en début de semaine l'Académie de médecine, l'instance censée porter le consensus de la discipline en France.

Le Covid et les maladies cardiovasculaires entretiennent des "liaisons dangereuses", estime-t-elle, se basant sur plusieurs études récentes.

On savait déjà que les malades cardiovasculaires présentent des risques plus élevés de développer une forme plus grave de Covid. C'est notamment parce que le virus, le Sars-Cov-2, se fixe sur un "récepteur" --l'enzyme ACE2-- particulièrement présent dans les cellules des vaisseaux sanguins.

Mais qu'en est-il des effets cardiovasculaires chez l'ensemble de la population ? Et, s'ils sont avérés, peuvent-ils intervenir longtemps après l'infection ? La question rejoint les incertitudes plus larges autour du Covid long, un ensemble durable de symptômes encore mal compris et mal définis.

"Jusqu'à présent, les séquelles cardiovasculaires (durables) étaient rapportées uniquement chez des patients hospitalisés, dans de petites séries et avec une durée de suivi brève", note l'Académie.

Mais une vaste étude, menée aux Etats-Unis et publiée en février dans la revue Nature, change, selon elle, la donne. Ses résultats "font présager une augmentation significative des maladies cardiovasculaires dans le monde" à la suite de la pandémie de Covid.

- 150.000 vétérans -

Menée auprès de plus de 150.000 vétérans de l'armée américaine, tous atteints du Covid, cette étude mesure la fréquence de troubles cardiovasculaires dans l'année suivant l'infection. Elle la compare à des groupes de vétérans qui n'ont pas été contaminés.

Résultat: "Au-delà des 30 jours qui suivent l'infection, les individus atteints de Covid-19 ont un risque plus élevé de troubles cardiovasculaires", conclut l'étude, citant des infarctus, des inflammations cardiaques ou des AVC.

Ce risque "existe même chez les individus qui n'ont pas été hospitalisés" à cause du Covid, note-t-elle, même s'il reste nettement moins important chez ces patients-là.

Ce travail a été salué par de multiples chercheurs, notamment parce qu'il a été réalisé auprès d'un très grand nombre de patients et pendant une longue période. Toutefois, des experts se montrent plus sceptiques.

Il est "très difficile de tirer des conclusions pertinentes" de cette étude, estime auprès de l'AFP le statisticien britannique James Doidge, y trouvant trop de biais méthodologiques.

L'un d'eux est évident: les vétérans américains, aussi nombreux soient-ils, sont une population très homogène, car largement composée d'hommes plutôt âgés. Elle n'est donc pas forcément représentative, même si les auteurs de l'étude ont cherché à corriger ces biais statistiques.

Cette correction reste insuffisante pour M. Doidge qui pointe un autre problème: l'étude ne distingue pas bien à quel point les troubles interviennent longtemps après l'infection.

- Comme la grippe? -

Or, selon qu'ils frappent le patient à peine plus d'un mois après celle-ci, ou près d'un an plus tard, le contexte sera différent. Selon James Doidge, l'étude ne permet pas assez de différencier "les complications à long terme de celles associées à la phase aigüe de la maladie".

Pour autant, ce travail "a le mérite d'exister", tempère auprès de l'AFP le cardiologue français Florian Zores.

Lui aussi note plusieurs imperfections, mais il estime que l'étude permet d'appuyer des hypothèses déjà jugées probables par nombre de cardiologues au regard du profil du Sars-Cov-2 qui, comme d'autres virus, peut provoquer une inflammation durable.

Or, "on sait depuis longtemps que l'inflammation est un facteur de risque cardiovasculaire", note M. Zores. "En fait, on retrouve exactement la même chose avec la grippe."

Il rappelle ainsi que dans les années 1920, les pathologies cardiovasculaires ont bondi dans le sillage de la pandémie de grippe espagnole.

Y a-t-il une spécificité qui rendrait le coronavirus encore plus dangereux sur ce plan? Les études actuelles ne permettent pas de le dire, et Florian Zores dit douter "qu'il y ait une grande différence" avec la grippe.

Mais la question ne change pas forcément grand chose en matière de santé publique. A partir du moment où ce risque existe, le cardiologue estime de toute façon dangereux de laisser librement circuler le coronavirus, étant donnée sa forte contagiosité.

V.Liu--ThChM