The China Mail - Les bureaux de vote ont fermé, l'Equateur attend le nom de son ou sa présidente

USD -
AED 3.673005
AFN 72.559152
ALL 87.850367
AMD 390.919582
ANG 1.802235
AOA 918.000224
ARS 1196.218402
AUD 1.573973
AWG 1.8025
AZN 1.698207
BAM 1.717429
BBD 2.018976
BDT 121.496845
BGN 1.721945
BHD 0.376924
BIF 2925
BMD 1
BND 1.315426
BOB 6.934523
BRL 5.854697
BSD 0.999917
BTN 85.976204
BWP 13.802309
BYN 3.272406
BYR 19600
BZD 2.008614
CAD 1.38559
CDF 2874.999771
CHF 0.814495
CLF 0.025184
CLP 966.429784
CNY 7.34846
CNH 7.32474
COP 4309.25
CRC 512.998389
CUC 1
CUP 26.5
CVE 97.602547
CZK 22.102201
DJF 178.065411
DKK 6.579125
DOP 61.20795
DZD 132.383366
EGP 50.951101
ERN 15
ETB 130.000301
EUR 0.88123
FJD 2.29415
FKP 0.759054
GBP 0.75555
GEL 2.750465
GGP 0.759054
GHS 15.55012
GIP 0.759054
GMD 71.494587
GNF 8655.999635
GTQ 7.712538
GYD 209.820115
HKD 7.756185
HNL 25.749807
HRK 6.636994
HTG 130.840055
HUF 361.250203
IDR 16820.25
ILS 3.689495
IMP 0.759054
INR 85.712015
IQD 1310
IRR 42112.501326
ISK 127.890128
JEP 0.759054
JMD 158.298904
JOD 0.709403
JPY 142.779019
KES 129.650377
KGS 87.44985
KHR 4014.999562
KMF 433.507442
KPW 899.964411
KRW 1430.734962
KWD 0.30672
KYD 0.833344
KZT 517.79293
LAK 21657.501579
LBP 89599.999986
LKR 298.104575
LRD 199.749858
LSL 19.144978
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.560087
MAD 9.347024
MDL 17.299139
MGA 4625.512855
MKD 54.183418
MMK 2099.517749
MNT 3535.475321
MOP 7.987741
MRU 39.649763
MUR 45.102673
MVR 15.410308
MWK 1737.000086
MXN 20.072097
MYR 4.413496
MZN 63.900719
NAD 18.840331
NGN 1604.739955
NIO 36.74994
NOK 10.568035
NPR 137.561575
NZD 1.692205
OMR 0.384993
PAB 0.999917
PEN 3.739638
PGK 4.084001
PHP 56.716496
PKR 280.502594
PLN 3.775256
PYG 8000.561998
QAR 3.640497
RON 4.387094
RSD 103.279609
RUB 81.852203
RWF 1416
SAR 3.752408
SBD 8.368347
SCR 14.269355
SDG 600.495467
SEK 9.735885
SGD 1.315895
SHP 0.785843
SLE 22.750078
SLL 20969.483762
SOS 571.513532
SRD 37.149994
STD 20697.981008
SVC 8.749599
SYP 13001.858269
SZL 19.145024
THB 33.510194
TJS 10.869567
TMT 3.51
TND 2.987498
TOP 2.342095
TRY 38.0973
TTD 6.786999
TWD 32.448299
TZS 2694.999839
UAH 41.283286
UGX 3667.034014
UYU 42.948907
UZS 12980.000233
VES 77.11805
VND 25860
VUV 122.801621
WST 2.806397
XAF 576.00973
XAG 0.030906
XAU 0.00031
XCD 2.70255
XDR 0.71934
XOF 575.496617
XPF 106.950296
YER 245.325003
ZAR 18.801345
ZMK 9001.195264
ZMW 28.323798
ZWL 321.999592
  • AEX

    11.4100

    850.72

    +1.36%

  • BEL20

    22.3300

    4156.8

    +0.54%

  • PX1

    21.0900

    7293.9

    +0.29%

  • ISEQ

    116.3400

    10059.58

    +1.17%

  • OSEBX

    11.4800

    1446.15

    +0.8%

  • PSI20

    57.2700

    6639.93

    +0.87%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    81.8700

    2664.63

    +3.17%

  • N150

    31.0200

    3229.32

    +0.97%

Les bureaux de vote ont fermé, l'Equateur attend le nom de son ou sa présidente
Les bureaux de vote ont fermé, l'Equateur attend le nom de son ou sa présidente / Photo: © AFP

Les bureaux de vote ont fermé, l'Equateur attend le nom de son ou sa présidente

Les bureaux de vote ont fermé dimanche en Equateur pour le second tour de la présidentielle opposant le sortant Daniel Noboa à sa rivale de gauche Luisa Gonzalez dans un duel dont l'issue s'annonce serrée.

Taille du texte:

Les opérations de dépouillement ont débuté à 17H00 locales (22H00 GMT) pour départager M. Noboa, 37 ans, qui a remporté de justesse le premier tour en février, et Mme Gonzalez, 47 ans, au terme d'une campagne électorale dominée par la question de lutte contre les gangs de trafiquants de drogue et la violence dans le pays.

Selon l'autorité électorale, 84% des 13,7 millions d'électeurs appelés aux urnes dans ce scrutin obligatoire se sont rendus dans les bureaux de vote gardés par des milliers de militaires et policiers.

"Lors de cette élection (...) soit nous nous libérons soit nous sombrons", estime Elena Betancourt, une retraitée de 73 ans, interrogée par l'AFP à Quito.

Luisa Gonzalez, avocate et dauphine de l'ancien dirigeant socialiste Rafael Correa (2007-2017), figure clivante en Equateur, aspire à devenir la première femme à diriger le pays.

Daniel Noboa, entrepreneur millionnaire, espère gouverner quatre ans de plus, après avoir gagné par surprise l'élection anticipée d'octobre 2023 convoquée par son prédécesseur Guillermo Lasso.

Ces dernières années, le pays andin de 18 millions d'habitants a connu une transformation brutale.

Ses ports sur le Pacifique, son économie dollarisée et sa position entre Colombie et Pérou, les deux plus gros producteurs mondiaux de cocaïne, ont fait de l'Equateur une plaque tournante du trafic de drogue.

La guerre entre cartels a conduit à l'assassinat d'un candidat à la présidence en 2023, à la prise de contrôle de prisons par des groupes criminels et à une attaque armée début 2024 contre une chaîne de télévision. Tout cela dans une économie endettée et chancelante.

Autrefois considéré comme un oasis de tranquillité dans une région troublée, l'Equateur a connu en 2025 le début d'année le plus sanglant de son histoire récente: chaque heure, une personne est tuée.

- Accusations de fraude -

A l'issue du premier tour en février, où moins de 17.000 voix séparaient les deux candidats, Daniel Noboa a dénoncé de "nombreuses irrégularités", des soupçons rejetés par les observateurs internationaux présents sur place.

Luisa Gonzalez a pour sa part accusé le gouvernement "d'actions désespérées" visant à manipuler les procès-verbaux de l'élection.

"Nous devons rejeter fermement le discours sur la fraude, les accusations sans preuve non seulement nuisent à cette institution, mais minent également la confiance envers la démocratie elle-même", a averti dimanche la présidente du CNE, Diana Atamaint.

Si le résultat est serré, celui qui l'emportera aura des problèmes de "légitimité", avec "la moitié du pays contre lui", souligne le politologue Simon Pachano.

"Lundi, le pays va se réveiller divisé", prédit Marcelo Salgado, 61 ans, gérant de café.

"L'époque de (Rafael) Correa est celle où (...) nous avons tous eu de meilleurs revenus, davantage de stabilité, et une meilleure répartition en général", estime-t-il.

Dans la station balnéaire d'Olon, sur la côte pacifique, Daniel Noboa, entouré d'un important dispositif de forces de l'ordre, est sorti du bureau de vote sans un mot pour la presse, ni une poignée de main pour ses sympathisants. Juste un sourire et un bras levé avant de remonter dans son véhicule, toujours sous haute protection.

Il "va nous sortir de la crise actuelle (...), dans le peu de temps où il a été président, personne n'a affronté le trafic de drogue et la corruption comme il l'a fait", assure Alejandro Achig, enseignant à la retraite.

Gisela Chancay, serveuse de 22 ans, veut aussi reconduire le président sortant jusqu'en 2029, jugeant qu'il n'a pas eu assez de temps pour "montrer comment il pouvait améliorer l'Equateur".

- Deux visions -

Héritier d'un magnat de la banane, Daniel Noboa incarne l'élite politique équatorienne issue du monde de l'entreprise.

Il exploite sur les réseaux sociaux son image de jeune dirigeant tenant d'une ligne dure en matière de sécurité, marquée par l'envoi de militaires dans les rues et dans les prisons, une politique dénoncée par des organisations de défense des droits humains.

Luisa Gonzalez vante des dépenses accrues dans les infrastructures et services publics dans un pays en récession, frappé par la pauvreté et le travail précaire.

L'avocate promet également la sécurité mais un plus grand respect des droits humains. Elle s'affiche comme une femme simple, mère célibataire qui s'est faite toute seule, une sportive amatrice de tatouages.

"Aujourd'hui, l'Equateur réécrit l'histoire (...) la patrie renaît", a déclaré celle qui s'était inclinée face à Daniel Noboa au second tour de la présidentielle anticipée de 2023.

Z.Huang--ThChM