The China Mail - France: Moody's se prononce vendredi sur fond de croissance affaiblie

USD -
AED 3.673019
AFN 71.999966
ALL 87.274775
AMD 390.940302
ANG 1.80229
AOA 912.000194
ARS 1137.970098
AUD 1.565349
AWG 1.8
AZN 1.698093
BAM 1.720686
BBD 2.017877
BDT 121.428069
BGN 1.721593
BHD 0.376901
BIF 2930
BMD 1
BND 1.312071
BOB 6.906563
BRL 5.808197
BSD 0.999437
BTN 85.314611
BWP 13.77569
BYN 3.270808
BYR 19600
BZD 2.007496
CAD 1.384165
CDF 2876.999759
CHF 0.81849
CLF 0.025203
CLP 967.159881
CNY 7.301299
CNH 7.303375
COP 4310
CRC 502.269848
CUC 1
CUP 26.5
CVE 97.401326
CZK 22.0386
DJF 177.719906
DKK 6.56557
DOP 60.492332
DZD 132.565993
EGP 51.126898
ERN 15
ETB 133.023649
EUR 0.879325
FJD 2.283699
FKP 0.754396
GBP 0.753835
GEL 2.739716
GGP 0.754396
GHS 15.559745
GIP 0.754396
GMD 71.501994
GNF 8655.502674
GTQ 7.698128
GYD 209.656701
HKD 7.763675
HNL 25.908819
HRK 6.6208
HTG 130.419482
HUF 359.105019
IDR 16862.9
ILS 3.68639
IMP 0.754396
INR 85.377502
IQD 1310
IRR 42124.999837
ISK 127.590285
JEP 0.754396
JMD 157.965583
JOD 0.709298
JPY 142.384502
KES 129.530785
KGS 87.233504
KHR 4014.999707
KMF 433.502057
KPW 900.005534
KRW 1418.389933
KWD 0.30663
KYD 0.832893
KZT 523.173564
LAK 21629.999808
LBP 89599.999811
LKR 298.915224
LRD 199.974966
LSL 18.856894
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.469931
MAD 9.27501
MDL 17.289555
MGA 4552.892736
MKD 54.091003
MMK 2099.41494
MNT 3537.11356
MOP 7.990393
MRU 39.435529
MUR 45.08994
MVR 15.400438
MWK 1735.999675
MXN 19.71941
MYR 4.407498
MZN 63.905001
NAD 18.856894
NGN 1604.696467
NIO 36.775056
NOK 10.47246
NPR 136.503202
NZD 1.67405
OMR 0.384998
PAB 0.999437
PEN 3.762998
PGK 4.133235
PHP 56.712503
PKR 280.59673
PLN 3.762405
PYG 7999.894426
QAR 3.640598
RON 4.378099
RSD 103.137317
RUB 82.174309
RWF 1415
SAR 3.752237
SBD 8.368347
SCR 14.241693
SDG 600.499432
SEK 9.62027
SGD 1.310745
SHP 0.785843
SLE 22.774968
SLL 20969.483762
SOS 571.491204
SRD 37.149714
STD 20697.981008
SVC 8.745073
SYP 13002.282567
SZL 18.820265
THB 33.347026
TJS 10.733754
TMT 3.5
TND 2.987981
TOP 2.342102
TRY 38.020798
TTD 6.781391
TWD 32.524014
TZS 2687.497554
UAH 41.417687
UGX 3663.55798
UYU 41.913007
UZS 12986.521678
VES 80.85863
VND 25870
VUV 122.04998
WST 2.787364
XAF 577.111964
XAG 0.03066
XAU 0.000301
XCD 2.70255
XDR 0.717698
XOF 574.999889
XPF 102.775037
YER 245.24993
ZAR 18.821896
ZMK 9001.196828
ZMW 28.458439
ZWL 321.999592
  • AEX

    -1.3700

    852.2

    -0.16%

  • BEL20

    -3.3600

    4197.65

    -0.08%

  • PX1

    -43.9800

    7285.86

    -0.6%

  • ISEQ

    -177.5500

    9967.91

    -1.75%

  • OSEBX

    0.7200

    1447.47

    +0.05%

  • PSI20

    -10.1200

    6735.84

    -0.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    3.1800

    2654.25

    +0.12%

  • N150

    5.1900

    3250.59

    +0.16%

France: Moody's se prononce vendredi sur fond de croissance affaiblie
France: Moody's se prononce vendredi sur fond de croissance affaiblie / Photo: © AFP

France: Moody's se prononce vendredi sur fond de croissance affaiblie

Croissance rabotée, imprévisibilité de l'offensive protectionniste américaine... Quatre mois après l'avoir rétrogradée d'un cran, l'agence de notation Moody's doit dire vendredi si elle maintient la bonne note de la France, confrontée au défi de respecter sa trajectoire budgétaire.

Taille du texte:

La note de la dette publique française avait été abaissée de "Aa2" à "Aa3" (l'équivalent d'un 17/20) en décembre, au vu de la "fragmentation politique" du pays, peu propice selon Moody's au rétablissement rapide des finances publiques.

C'est l'équivalent du "AA-" de Fitch et S&P mais, contrairement à la perspective négative de ces dernières, la perspective stable attribuée par Moody's suggère qu'une nouvelle révision n'est pas envisagée à plus ou moins brève échéance.

"Le scénario le plus probable, c'est que la note soit confirmée. C'est un peu plus incertain pour la perspective", indique à l'AFP Norbert Gaillard, économiste et consultant indépendant.

Depuis le revers de décembre, la France s'est dotée d'un budget pour 2025 prévoyant une cinquantaine de milliards d'euros d'effort, renforcé cette semaine par cinq milliards supplémentaires puisés dans des crédits mis en réserve, tandis que la menace d'une censure du gouvernement s'est momentanément éloignée.

- Effort "reporté" -

Mais le risque économique s'est accru avec la tempête commerciale déclenchée par le gouvernement américain le 2 avril, puis temporairement suspendue mercredi pour 90 jours - sauf avec la Chine.

Citant des "incertitudes", le ministre de l'Economie Eric Lombard a abaissé à 0,7% la prévision gouvernementale de croissance pour 2025, contre 0,9% auparavant et après 1,1% en 2024, l'alignant sur celle de la Banque de France.

Ce taux de croissance pourrait-il à nouveau être raboté? "Si on réussit à faire baisser les droits de douane" - une surtaxe de 20% pour l'Union européenne ramenée à 10% mercredi - "on peut même avoir mieux, et sinon, nous verrons", a éludé le ministre.

Le gouvernement détaillera sa trajectoire budgétaire le 15 avril, lors d'une conférence sur les finances publiques autour du Premier ministre François Bayrou.

L'exécutif a réaffirmé sa volonté de réduire le déficit public à 5,4% du PIB cette année, après 5,8% en 2024, pour être sous le plafond européen de 3% en 2029, une ambition qui maintient toutefois la France parmi les cancres de la zone euro.

Cela relève de la gageure, estiment des économistes, alors que le gouvernement exclut d'augmenter à nouveau les impôts - en dehors du passage en revue des niches fiscales - et ne veut faire "ni plus (...) ni moins" que ce qui est inscrit au budget en termes de dépenses.

"Pour arriver à ce maigre succès" d'un déficit à 5,4%, "le gouvernement a dû consentir d'énormes concessions" lors de discussions avec les partis politiques, pointe Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management.

"Tout l'effort est donc reporté sur les années ultérieures", souligne-t-il dans une note, estimant "peu crédible" l'objectif de 2029: "On ignore comment ce qui est politiquement impossible maintenant pourrait être possible d'ici quelques mois pour le prochain budget".

- Arbitraire -

Compliquant davantage l'équation budgétaire, aux perspectives d'activité assombries s'ajoutent la volonté d'augmenter les dépenses militaires et une remontée des taux d'intérêt pour les emprunts français, qui alourdit le coût déjà colossal de la dette (58 milliards d'euros en 2024 pour une dette à 113% du PIB, selon l'Insee).

"Avec une croissance plus faible que prévu", le gouvernement "a très peu de marges de manœuvre", abonde Norbert Gaillard.

"On liste les mesures, mais on sait qu'elles sont impopulaires, qu'elles peuvent déclencher le vote d'une motion de censure, des manifestations, des mouvements de grève", développe-t-il, citant les pistes d'un effort éventuel demandé aux retraités ou d'une hausse de la TVA avancée par le patronat.

Au-delà de la fragilité de ses finances publiques, la France peut se prévaloir d'atouts: "son économie grande, prospère et diversifiée", "la compétence de l'administration" ou "la bonne liquidité de la dette", relève cependant Eric Dor.

"La question est de déterminer si cela suffit encore, vu la forte instabilité politique du pays", développe-t-il. "L'agence Moody's aurait déjà des arguments solides pour dégrader la note de la France à A1", mais "l'expérience apprend que les agences de notations prennent parfois des décisions qui semblent assez arbitraires."

N.Wan--ThChM