The China Mail - COP29 : des dirigeants conservateurs freinent, malgré de nouveaux chiffres alarmants sur le climat

USD -
AED 3.673042
AFN 72.000368
ALL 87.274775
AMD 390.940403
ANG 1.80229
AOA 912.000367
ARS 1137.970104
AUD 1.565349
AWG 1.8
AZN 1.70397
BAM 1.720686
BBD 2.017877
BDT 121.428069
BGN 1.721593
BHD 0.376901
BIF 2930
BMD 1
BND 1.312071
BOB 6.906563
BRL 5.808204
BSD 0.999437
BTN 85.314611
BWP 13.77569
BYN 3.270808
BYR 19600
BZD 2.007496
CAD 1.384165
CDF 2877.000362
CHF 0.81849
CLF 0.025203
CLP 967.160396
CNY 7.30391
CNH 7.30369
COP 4310
CRC 502.269848
CUC 1
CUP 26.5
CVE 97.403894
CZK 22.038604
DJF 177.720393
DKK 6.56557
DOP 60.503884
DZD 132.56604
EGP 51.126904
ERN 15
ETB 133.023649
EUR 0.879325
FJD 2.283704
FKP 0.753159
GBP 0.753835
GEL 2.740391
GGP 0.753159
GHS 15.56039
GIP 0.753159
GMD 71.503851
GNF 8655.503848
GTQ 7.698128
GYD 209.656701
HKD 7.763675
HNL 25.908819
HRK 6.612104
HTG 130.419482
HUF 359.10504
IDR 16862.9
ILS 3.68639
IMP 0.753159
INR 85.377504
IQD 1310
IRR 42125.000352
ISK 127.590386
JEP 0.753159
JMD 157.965583
JOD 0.709304
JPY 142.384504
KES 129.503801
KGS 87.233504
KHR 4015.00035
KMF 433.503794
KPW 899.977001
KRW 1418.390383
KWD 0.30663
KYD 0.832893
KZT 523.173564
LAK 21630.000349
LBP 89600.000349
LKR 298.915224
LRD 199.975039
LSL 18.856894
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.470381
MAD 9.275039
MDL 17.289555
MGA 4552.892736
MKD 54.091003
MMK 2099.608303
MNT 3548.057033
MOP 7.990393
MRU 39.435529
MUR 45.090378
MVR 15.403739
MWK 1736.000345
MXN 19.71941
MYR 4.407504
MZN 63.905039
NAD 18.856894
NGN 1604.703725
NIO 36.775056
NOK 10.47246
NPR 136.503202
NZD 1.67405
OMR 0.384998
PAB 0.999437
PEN 3.763039
PGK 4.133235
PHP 56.712504
PKR 280.603701
PLN 3.762405
PYG 7999.894426
QAR 3.640604
RON 4.378104
RSD 103.137317
RUB 82.174309
RWF 1415
SAR 3.752237
SBD 8.368347
SCR 14.241693
SDG 600.503676
SEK 9.62027
SGD 1.310745
SHP 0.785843
SLE 22.775038
SLL 20969.483762
SOS 571.503662
SRD 37.15037
STD 20697.981008
SVC 8.745073
SYP 13001.68631
SZL 18.820369
THB 33.347038
TJS 10.733754
TMT 3.5
TND 2.988038
TOP 2.342104
TRY 38.020804
TTD 6.781391
TWD 32.524038
TZS 2687.503631
UAH 41.417687
UGX 3663.55798
UYU 41.913007
UZS 12986.521678
VES 80.85863
VND 25870
VUV 121.398575
WST 2.784098
XAF 577.111964
XAG 0.030658
XAU 0.000301
XCD 2.70255
XDR 0.717698
XOF 575.000332
XPF 102.775037
YER 245.250363
ZAR 18.821904
ZMK 9001.203587
ZMW 28.458439
ZWL 321.999592
  • AEX

    -1.3700

    852.2

    -0.16%

  • BEL20

    -3.3600

    4197.65

    -0.08%

  • PX1

    -43.9800

    7285.86

    -0.6%

  • ISEQ

    -177.5500

    9967.91

    -1.75%

  • OSEBX

    0.7200

    1447.47

    +0.05%

  • PSI20

    -10.1200

    6735.84

    -0.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    3.1800

    2654.25

    +0.12%

  • N150

    5.1900

    3250.59

    +0.16%

COP29 : des dirigeants conservateurs freinent, malgré de nouveaux chiffres alarmants sur le climat
COP29 : des dirigeants conservateurs freinent, malgré de nouveaux chiffres alarmants sur le climat / Photo: © AFP

COP29 : des dirigeants conservateurs freinent, malgré de nouveaux chiffres alarmants sur le climat

Le monde doit atteindre la neutralité carbone beaucoup plus vite que prévu, selon de nouvelles estimations scientifiques publiées mercredi pendant la COP29 à Bakou, où des dirigeants de pays riches, inspirés par Donald Trump, rechignent à accélérer les efforts sur le climat.

Taille du texte:

Pour les scientifiques du Global Carbon Project, les émissions mondiales de CO2, générées par la combustion du charbon, du pétrole et du gaz établiront encore un record cette année, qui sera par ailleurs probablement l'année la plus chaude jamais enregistrée.

Et le monde doit viser zéro émission nette de CO2 d'ici à la fin des années 2030 pour espérer contenir le réchauffement mondial à 1,5°C, par rapport à la fin du XIXe siècle.

Soit beaucoup plus tôt que 2050, l'horizon actuellement envisagé par une centaine de pays.

En seulement quatre minutes à la tribune, le Premier ministre d'un petit pays habituellement discret dans ce domaine, l'Albanie, a réveillé la COP en résumant l'ambiance générale.

"La vie continue avec ses vieilles habitudes et nos discours pleins de bonnes intentions sur la lutte contre le changement climatique ne changent rien", a regretté Edi Rama.

"Que diable faisons-nous dans cette assemblée, si encore et encore, il n'y a pas de volonté politique commune de s'unir et de passer des paroles aux actes ?" a-t-il lancé, s'alarmant du nombre des dirigeants absents en Azerbaïdjan (le G20 n'étant presque pas représenté).

L'un d'eux, le président français Emmanuel Macron, a par ailleurs été directement visé par son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev dans un discours virulent contre les "crimes" de la France en Nouvelle-Calédonie et dans d'autres territoires sous sa souveraineté.

- Aller au-delà des mots -

Le retour de Donald Trump au pouvoir aux Etats-Unis, qui émettent aujourd'hui 11% des émissions mondiales, derrière la Chine (30%), complique les efforts pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre dès cette décennie.

M. Trump envisage de faire sortir son pays de l'accord quasi-universel qui commence à porter ses fruits, celui conclu à la COP de Paris en 2015. Seuls l'Iran, le Yémen et la Libye n'en font pas partie aujourd'hui.

Mais à Bakou, des dirigeants de pays occidentaux traumatisés par l'inflation, les déficits publics et les mouvements sociaux des dernières années disent ouvertement vouloir appuyer sur le frein plutôt que sur l'accélérateur.

La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a dit mercredi qu'il n'existait "aucune alternative unique" aux énergies fossiles, qu'il fallait avoir une vision "réaliste" et se méfier de toute "approche trop idéologique".

"On ne peut pas se précipiter dans les oubliettes industrielles au nom de la neutralité carbone", a déclaré le Premier ministre conservateur grec Kyriakos Mitsotakis, expliquant que la "transition ne se fera pas sans douleur".

Même si la négociatrice allemande Jennifer Morgan assure que "cette COP avance", les Occidentaux sont peu enclins à débourser davantage en période d'austérité, au moment même où les pays d'Afrique, des Caraïbes ou du Pacifique demandent plus d'argent pour payer et anticiper les dégâts des sécheresses et des inondations appelées à se multiplier ou investir dans le solaire et les véhicules électriques.

- 1.300 milliards -

Pour les convaincre, le patron de l'ONU Climat et les pays vulnérables arguent qu'un climat trop extrême provoquera inflation et dommages économiques partout, pas seulement dans le Sud.

"Nous nous rapprochons dangereusement d’une ligne au-delà de laquelle il n’y aura pas de retour en arrière", a expliqué Philip Davis, le Premier ministre des Bahamas. "Les incendies qui dévorent vos forêts, les ouragans qui ont frappé nos maisons ne sont pas des malheurs lointains mais des tragédies partagées".

"Nous devons saisir ce qui est peut-être notre dernière occasion d’agir", a aussi pressé Russell Dlamini, le chef du gouvernement de l'Eswatini.

Selon un nouveau texte de négociation mercredi, les pays en développement réclament toujours aux Etats développés de passer de 100 milliards à... 1.300 milliards de dollars d'aide annuelle. D'autres chiffres circulent, jugés plus ou moins irréalistes par les Occidentaux.

"Nous nous ne sommes pas ici pour mendier", a souligné mercredi le Premier ministre de Grenade. Le "partenariat financier" demandé est dans "le meilleur intérêt de l'humanité" toute entière.

I.Ko--ThChM