The China Mail - Au G20, Lula appelle à ne pas relâcher l'effort sur le climat, à l'ombre de l'Ukraine

USD -
AED 3.673035
AFN 71.323752
ALL 89.53094
AMD 391.220403
ANG 1.790208
AOA 916.000367
ARS 1072.780296
AUD 1.655081
AWG 1.8
AZN 1.70397
BAM 1.766685
BBD 2.011533
BDT 121.061023
BGN 1.786617
BHD 0.376648
BIF 2961.474188
BMD 1
BND 1.332099
BOB 6.885493
BRL 5.844604
BSD 0.996193
BTN 84.992526
BWP 13.874477
BYN 3.260694
BYR 19600
BZD 2.001147
CAD 1.42285
CDF 2873.000362
CHF 0.861312
CLF 0.025108
CLP 963.503912
CNY 7.28155
CNH 7.295041
COP 4213.53
CRC 503.907996
CUC 1
CUP 26.5
CVE 99.605696
CZK 23.045604
DJF 177.720393
DKK 6.808204
DOP 62.907224
DZD 133.33904
EGP 50.555986
ERN 15
ETB 131.300523
EUR 0.91245
FJD 2.314904
FKP 0.762682
GBP 0.776096
GEL 2.750391
GGP 0.762682
GHS 15.48644
GIP 0.762682
GMD 72.139607
GNF 8645.949925
GTQ 7.693185
GYD 209.183137
HKD 7.774655
HNL 25.577483
HRK 6.871704
HTG 130.793752
HUF 364.387873
IDR 16744.473258
ILS 3.741565
IMP 0.762682
INR 85.338154
IQD 1306.506853
IRR 42336.988543
ISK 130.567142
JEP 0.762682
JMD 157.094395
JOD 0.70904
JPY 146.96104
KES 129.238254
KGS 86.692362
KHR 3971.595158
KMF 445.147581
KPW 899.928114
KRW 1451.374019
KWD 0.307615
KYD 0.83156
KZT 501.917416
LAK 21606.921497
LBP 89544.522786
LKR 295.184792
LRD 199.781411
LSL 18.739948
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.82245
MAD 9.516652
MDL 17.902827
MGA 4631.875059
MKD 56.260592
MMK 2099.545327
MNT 3504.730669
MOP 8.010542
MRU 39.660628
MUR 45.370989
MVR 15.441096
MWK 1732.00408
MXN 20.42675
MYR 4.442621
MZN 63.8826
NAD 18.739948
NGN 1536.123004
NIO 36.754903
NOK 10.75864
NPR 136.60505
NZD 1.786368
OMR 0.384952
PAB 1
PEN 3.666345
PGK 4.106218
PHP 57.053122
PKR 279.986588
PLN 3.82525
PYG 7937.001208
QAR 3.640374
RON 4.504564
RSD 106.000243
RUB 84.082892
RWF 1417.183198
SAR 3.750373
SBD 8.499278
SCR 14.328056
SDG 600.377285
SEK 9.989435
SGD 1.334705
SHP 0.785843
SLE 22.750371
SLL 20969.501083
SOS 569.677964
SRD 36.564761
STD 20697.981008
SVC 8.75037
SYP 13001.416834
SZL 18.739948
THB 34.107305
TJS 10.883523
TMT 3.497769
TND 3.055277
TOP 2.408314
TRY 37.99602
TTD 6.752072
TWD 33.07735
TZS 2654.318194
UAH 41.285264
UGX 3652.036928
UYU 42.304314
UZS 12908.018961
VES 70.043118
VND 25805.374257
VUV 123.606268
WST 2.823884
XAF 593.530108
XAG 0.033794
XAU 0.000329
XCD 2.707263
XDR 0.753961
XOF 593.530108
XPF 107.975038
YER 245.884458
ZAR 19.097504
ZMK 9001.203587
ZMW 27.959236
ZWL 321.999592
  • AEX

    -36.1500

    841.29

    -4.12%

  • BEL20

    -200.9900

    4093.59

    -4.68%

  • PX1

    -323.7000

    7274.95

    -4.26%

  • ISEQ

    -478.5600

    9703.53

    -4.7%

  • OSEBX

    -73.6400

    1396.13

    -5.01%

  • PSI20

    -330.9200

    6635.79

    -4.75%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -84.8100

    2624.78

    -3.13%

  • N150

    -201.8800

    3123.92

    -6.07%

Au G20, Lula appelle à ne pas relâcher l'effort sur le climat, à l'ombre de l'Ukraine
Au G20, Lula appelle à ne pas relâcher l'effort sur le climat, à l'ombre de l'Ukraine / Photo: © AFP

Au G20, Lula appelle à ne pas relâcher l'effort sur le climat, à l'ombre de l'Ukraine

Lula a appelé mardi à ne pas relâcher la pression pour faire aboutir les négociations sur le climat à Bakou, évoquant un "combat pour la survie", au deuxième jour d'un sommet du G20 qui n'a pas donné d'impulsion décisive sur le sujet.

Taille du texte:

Comme la veille, les débats des dirigeants des grandes économies mondiales ont aussi été rattrapés par la situation géopolitique au 1.000e jour de la guerre en Ukraine. Le président ukrainien Volodomyr Zelensky, qui ne participait pas au sommet, a dénoncé leur inaction face au discours nucléaire russe.

"Nous ne pouvons pas repousser à Belem (où le Brésil accueillera, en forêt amazonienne, la prochaine conférence climat COP30 en 2025) la tâche de Bakou", a averti le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, qui préside cette année le G20, à l'ouverture de la dernière session plénière.

"L'histoire nous regarde", a aussi lancé le président américain Joe Biden, qui quitte son poste en janvier, évoquant "la plus grande menace existentielle pour l'humanité".

Le G20 (19 pays, ainsi que l'Union européenne et l'Union africaine) pèse 85% du PIB mondial et 80% des émissions de gaz à effet de serre. Les attentes climatiques étaient donc grandes à Rio, avant le retour à la Maison Blanche du climatosceptique Donald Trump et alors que la conférence de l'ONU sur le climat, la COP29, est entrée dans sa dernière ligne droite à Bakou, en Azerbaïdjan.

La déclaration conjointe adoptée lundi soir par le G20 évoque "le besoin d'augmenter la finance climatique" et de la porter à "des milliers de milliards de dollars, provenant de toutes les sources", en insistant sur les besoins des pays pauvres.

Mais pour certaines ONG, le forum n'est pas allé assez loin sur la question de qui doit payer. Et il a même reculé au sujet de la sortie des énergies fossiles, en ne reprenant pas explicitement la formulation qui avait été arrachée à la précédente conférence climat à Dubaï, et reprise en octobre dans une déclaration du G20 au niveau ministériel.

- "Négationnisme" -

Lula a appelé mardi chacun à la mobilisation.

"Même si plus aucun arbre n'est arraché, l'Amazonie restera menacée si le reste du monde ne remplit pas sa mission de contenir le réchauffement climatique", a-t-il averti. Il a notamment suggéré que "les pays développés du G20 anticipent leurs objectifs" de neutralité carbone à "2040 ou 2045" au lieu de 2050.

"Dans la lutte pour la survie, il n'y a pas de place pour le négationnisme et la désinformation", a-t-il également martelé.

Le message prend une résonance particulière avant le retour de Donald Trump, qui a promis pendant sa campagne de "forer à tout va", mis en doute la réalité du changement climatique, et dit vouloir sortir à nouveau les Etats-Unis de l'Accord de Paris sur le climat, comme pendant son premier mandat.

Les Etats-Unis sont le deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre après la Chine.

En dépit des efforts de Lula pour parler des "pauvres" plutôt que des guerres, ces dernières se sont invitées au sommet de Rio, à commencer par l'Ukraine.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a promis depuis Rio, où il représentait la Russie en l'absence du président Vladimir Poutine, une réponse "appropriée" aux tirs ukrainiens de missiles américains ATACMS contre la Russie. Il a dénoncé une implication des Etats-Unis dans ces frappes, évoquant une "nouvelle phase" dans le conflit.

Washington vient d'autoriser Kiev à utiliser ses missiles de longue portée pour frapper des cibles en Russie. Cette dernière a affirmé mardi qu'une telle attaque avait eu lieu dans la nuit, et Vladimir Poutine a signé le décret élargissant ses possibilités de recours à l'arme nucléaire.

Depuis Rio, Américains et Britanniques ont dénoncé une "rhétorique irresponsable" de Moscou.

Comme lors du précédent sommet l'année dernière à New Delhi, la déclaration commune du G20 ne mentionnait pas explicitement une "agression" russe.

Conclue quand Lula a passé le relais à son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa, dont le pays présidera le forum à partir de décembre pour un an, la réunion de Rio a encore une fois montré crûment les divisions internationales.

Comme un symbole, un Joe Biden bientôt sur le départ avait manqué une photo de groupe lundi. Sur une nouvelle photo mardi, d'autres dirigeants étaient absents, notamment Sergueï Lavrov.

J.Liv--ThChM