The China Mail - Au Brésil, un "petit paradis" piégé par la sécheresse en Amazonie

USD -
AED 3.672971
AFN 71.633316
ALL 90.15028
AMD 390.65139
ANG 1.790208
AOA 916.000208
ARS 1075.240199
AUD 1.66707
AWG 1.8025
AZN 1.701669
BAM 1.785401
BBD 2.019937
BDT 121.550441
BGN 1.789833
BHD 0.376812
BIF 2925.5
BMD 1
BND 1.347806
BOB 6.928063
BRL 5.8915
BSD 1.000438
BTN 85.886692
BWP 14.071636
BYN 3.273951
BYR 19600
BZD 2.009521
CAD 1.419105
CDF 2871.000051
CHF 0.856399
CLF 0.025814
CLP 990.58005
CNY 7.3086
CNH 7.34782
COP 4391.18
CRC 507.659163
CUC 1
CUP 26.5
CVE 100.299613
CZK 23.086025
DJF 177.719747
DKK 6.822201
DOP 63.095264
DZD 133.792975
EGP 51.397403
ERN 15
ETB 129.706476
EUR 0.913845
FJD 2.340899
FKP 0.774458
GBP 0.783555
GEL 2.749641
GGP 0.774458
GHS 15.496707
GIP 0.774458
GMD 71.502648
GNF 8655.999865
GTQ 7.722082
GYD 209.932898
HKD 7.76814
HNL 25.750093
HRK 6.887702
HTG 130.908693
HUF 372.538
IDR 16867
ILS 3.77925
IMP 0.774458
INR 85.996951
IQD 1310
IRR 42100.000023
ISK 132.409665
JEP 0.774458
JMD 157.77438
JOD 0.708902
JPY 147.907978
KES 129.492558
KGS 86.8327
KHR 3962.000228
KMF 450.500861
KPW 900
KRW 1469.890341
KWD 0.30792
KYD 0.833797
KZT 524.446798
LAK 21660.00035
LBP 90798.310473
LKR 297.977032
LRD 199.499029
LSL 18.770322
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.540199
MAD 9.527504
MDL 17.747936
MGA 4659.999906
MKD 56.233434
MMK 2099.820881
MNT 3508.612
MOP 8.006117
MRU 39.849789
MUR 45.150026
MVR 15.392016
MWK 1735.496871
MXN 20.61894
MYR 4.480097
MZN 63.910048
NAD 18.769714
NGN 1566.00028
NIO 36.775017
NOK 10.97051
NPR 137.416643
NZD 1.802825
OMR 0.384992
PAB 1.000424
PEN 3.668501
PGK 4.06275
PHP 57.311976
PKR 280.601706
PLN 3.927985
PYG 8008.763722
QAR 3.641035
RON 4.547302
RSD 107.068038
RUB 86.147282
RWF 1416
SAR 3.754683
SBD 8.316332
SCR 14.887727
SDG 600.50089
SEK 10.07457
SGD 1.350705
SHP 0.785843
SLE 22.750051
SLL 20969.501083
SOS 571.497124
SRD 36.664012
STD 20697.981008
SVC 8.75364
SYP 13001.844432
SZL 18.770189
THB 34.746497
TJS 10.870498
TMT 3.5
TND 3.040495
TOP 2.342097
TRY 37.993803
TTD 6.779955
TWD 32.986502
TZS 2691.721959
UAH 41.052646
UGX 3718.140656
UYU 42.138319
UZS 12940.000067
VES 70.161515
VND 25800
VUV 122.117563
WST 2.799576
XAF 598.823272
XAG 0.033547
XAU 0.000337
XCD 2.70255
XDR 0.744173
XOF 597.501522
XPF 108.299139
YER 245.649669
ZAR 19.581989
ZMK 9001.205864
ZMW 27.98795
ZWL 321.999592
  • AEX

    -40.0500

    801.26

    -4.76%

  • BEL20

    -163.3300

    3930.25

    -3.99%

  • PX1

    -347.7400

    6927.12

    -4.78%

  • ISEQ

    -395.9200

    9308.09

    -4.08%

  • OSEBX

    -6.0000

    1390.09

    -0.43%

  • PSI20

    -373.6000

    6262.28

    -5.63%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -102.8900

    2521.84

    -3.92%

  • N150

    -109.9600

    3013.92

    -3.52%

Au Brésil, un "petit paradis" piégé par la sécheresse en Amazonie
Au Brésil, un "petit paradis" piégé par la sécheresse en Amazonie / Photo: © AFP

Au Brésil, un "petit paradis" piégé par la sécheresse en Amazonie

Sous une chaleur infernale, cinq bénévoles du petit village de Paraizinho, "petit paradis" en portugais, portent des bidons d'eau sur les bancs de sable brûlant et la terre craquelée du lit d'une rivière asséchée, au coeur de l'Amazonie brésilienne.

Taille du texte:

Habituellement, les habitants de cette localité d'une centaine d'habitants de l'Etat d'Amazonas (nord) voyagent en barque sur le Rio Madeira pour rejoindre Humaita, la ville la plus proche, dont ils dépendent pour se ravitailler ou se soigner.

Mais ce cours d'eau de 3.300 km de long, principal affluent de l'Amazone, qui traverse également la Bolivie et le Pérou, a atteint cette semaine son plus bas niveau depuis le début des relevés, en 1967, selon les autorités locales.

Résultat: des villages comme Paraizinho se retrouvent pratiquement coupés du monde. Impossible pour les malades ou les personnes âgées de parcourir près d'un kilomètre sur le sable brûlant.

"Cela ne fait qu'empirer chaque année. L'an dernier, la rivière s'est asséchée de moitié (sur sa largeur). Cette année, c'est sec pratiquement jusqu'à l'autre côté", à Humaita, explique à l'AFP Reis Santos Vieira, agriculteur de 69 ans qui tente de se protéger du soleil avec sa casquette.

"Nous devons faire la traversée à pied pour transporter l'eau et les aliments dont nous avons besoin, c'est vraiment très difficile", déplore Sandra Gomes Vieira, une autre habitante de Paraizinho.

- Bénévoles providentiels -

L'an dernier, une de ses filles a subi des brûlures sévères aux pieds en marchant sur le sable du lit de la rivière.

Pour éviter que cela ne se reproduise, elle ne fréquente plus l'école tant que le niveau du Rio Madeira ne remonte pas.

"Ma soeur suit un traitement contre le cancer, mais elle ne peut pas aller en ville. Le personnel de santé ne va pas jusqu'à chez elle. Moi-même, je ne suis pas très en forme, mais j'arrive encore à aller de l'autre côté, non sans effort", ajoute cette mère de famille.

Le Brésil vit actuellement une sécheresse historique que les experts attribuent en partie au changement climatique. Elle favorise en outre de terribles incendies de forêt dans plusieurs régions depuis des semaines, notamment en Amazonie.

À Paraizinho, les habitants les plus fragiles dépendent des plus jeunes et des plus costauds du village, qui font bénévolement des allées et venues sur les bancs de sable pour aller chercher des bidons d'eau.

"Ici, on n'a que ces gens-là pour nous aider. Seulement eux et le bon Dieu", dit Francisca Chaga da Silva, après avoir reçu un de ces précieux bidons.

Cette eau potable est destinée en priorité "aux familles les plus vulnérables, où vivent des personnes souffrant de diabète ou d'hypertension", explique le leader communautaire Joao Ferreira.

"Imaginez si une personne souffrant d'hypertension devait aller chercher de l'eau en faisant ce trajet?", insiste-t-il.

- Fumée -

La sécheresse compromet par ailleurs la pêche et l'agriculture, principales activités économiques du village.

"L'étendue de bancs de sable a beaucoup augmenté. Auparavant, on n'avait que trois mois de sécheresse, mais là, ça devrait se prolonger quatre ou cinq mois", prévient Joao Ferreira.

Les habitants souffrent également de la fumée des incendies, qui sont pour la plupart d'origine criminelle et souvent liés à l'activité agricole, selon les autorités.

"Cette année, il fait plus chaud et il y a plus de fumée", se lamente Sandra Gomes.

L'une de ses filles "a ressenti des douleurs dans la poitrine à cause de cette fumée", relate-t-elle.

Selon les donnés recueillies par les satellites de l'Institut de recherches spatiales (Inpe), un organisme public, le nombre de foyers d'incendie a pratiquement doublé en Amazonie depuis le début de l'année par rapport à la même période de 2023.

Y.Su--ThChM