The China Mail - A Rio de Janeiro, l'allégresse retrouvée du carnaval

USD -
AED 3.673043
AFN 71.737248
ALL 86.24968
AMD 390.12977
ANG 1.80229
AOA 917.000145
ARS 1102.783773
AUD 1.569604
AWG 1.8
AZN 1.701822
BAM 1.702302
BBD 2.018948
BDT 121.497239
BGN 1.710615
BHD 0.376893
BIF 2973.327009
BMD 1
BND 1.3076
BOB 6.909637
BRL 5.7248
BSD 0.999987
BTN 85.137752
BWP 13.660834
BYN 3.269781
BYR 19600
BZD 2.008591
CAD 1.38175
CDF 2874.999801
CHF 0.81805
CLF 0.024822
CLP 952.520497
CNY 7.312303
CNH 7.31145
COP 4295.25
CRC 502.735189
CUC 1
CUP 26.5
CVE 96.850263
CZK 21.951301
DJF 177.720433
DKK 6.536702
DOP 59.350447
DZD 132.174179
EGP 51.017943
ERN 15
ETB 131.899323
EUR 0.875305
FJD 2.25845
FKP 0.747304
GBP 0.749963
GEL 2.739958
GGP 0.747304
GHS 15.391591
GIP 0.747304
GMD 71.000536
GNF 8655.497519
GTQ 7.70292
GYD 209.769577
HKD 7.757825
HNL 25.809449
HRK 6.597601
HTG 130.792966
HUF 358.110427
IDR 16862.7
ILS 3.693504
IMP 0.747304
INR 85.244498
IQD 1310
IRR 42112.494418
ISK 126.829589
JEP 0.747304
JMD 158.488661
JOD 0.709301
JPY 141.514965
KES 129.493384
KGS 86.874988
KHR 4016.000078
KMF 429.496975
KPW 900.060306
KRW 1430.190042
KWD 0.305895
KYD 0.833264
KZT 518.59363
LAK 21600.000231
LBP 89549.999891
LKR 299.882933
LRD 199.449471
LSL 18.679811
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.435019
MAD 9.2375
MDL 17.104112
MGA 4525.000012
MKD 53.800582
MMK 2099.542767
MNT 3539.927763
MOP 7.989364
MRU 39.585792
MUR 44.509725
MVR 15.404973
MWK 1737.0001
MXN 19.61298
MYR 4.391032
MZN 64.000376
NAD 18.679777
NGN 1606.159878
NIO 36.799937
NOK 10.396665
NPR 136.228529
NZD 1.675154
OMR 0.384989
PAB 0.999839
PEN 3.698502
PGK 4.046001
PHP 56.624972
PKR 280.850166
PLN 3.75134
PYG 8004.943795
QAR 3.641098
RON 4.356599
RSD 102.044102
RUB 81.50186
RWF 1440.663583
SAR 3.751012
SBD 8.336982
SCR 14.524753
SDG 600.498469
SEK 9.57001
SGD 1.310215
SHP 0.785843
SLE 22.750142
SLL 20969.483762
SOS 571.498711
SRD 36.858981
STD 20697.981008
SVC 8.749124
SYP 13001.950927
SZL 18.705022
THB 33.470011
TJS 10.649439
TMT 3.51
TND 2.978503
TOP 2.342101
TRY 38.27338
TTD 6.791625
TWD 32.588796
TZS 2685.000288
UAH 41.584451
UGX 3659.974846
UYU 42.222445
UZS 12914.999717
VES 81.659125
VND 25965
VUV 120.379945
WST 2.787305
XAF 570.906243
XAG 0.030766
XAU 0.000296
XCD 2.70255
XDR 0.709959
XOF 569.000189
XPF 104.649865
YER 245.250008
ZAR 18.61975
ZMK 9001.199
ZMW 28.472334
ZWL 321.999592
  • AEX

    5.0300

    857.21

    +0.59%

  • BEL20

    40.7200

    4238.33

    +0.97%

  • PX1

    41.5200

    7326.47

    +0.57%

  • ISEQ

    46.8500

    10014.3

    +0.47%

  • OSEBX

    -10.1300

    1437.37

    -0.7%

  • PSI20

    94.3000

    6830.25

    +1.4%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -2.9200

    2651.45

    -0.11%

  • N150

    2.9300

    3253.5

    +0.09%

A Rio de Janeiro, l'allégresse retrouvée du carnaval
A Rio de Janeiro, l'allégresse retrouvée du carnaval / Photo: © AFP

A Rio de Janeiro, l'allégresse retrouvée du carnaval

Rio de Janeiro a célébré dans la nuit de lundi à mardi ses pleines retrouvailles avec l'allégresse, la démesure et la splendeur de son célèbre carnaval, après la parenthèse du Covid.

Taille du texte:

Un sambodrome plein à craquer a vu défiler pour la deuxième et dernière nuit six grandes écoles de samba dans une féerie très créative de chars monumentaux, de costumes extravagants et de plumes multicolores, au son assourdissant des percussions.

Au total 12 écoles de samba se sont succédé en deux nuits endiablées jusqu'à l'aube sur l'avenue du sambodrome, devant 70.000 spectateurs chaque soir et des dizaines de millions de téléspectateurs.

En jeu, le titre très disputé de championne du carnaval le plus grandiose de la planète, le rendez-vous de l'année des Brésiliens, un exutoire, une parenthèse enchantée de liesse populaire.

Chaque école disposait d'une heure pour créer la plus forte impression sur le jury, avec des chars monumentaux d'une vingtaine de mètres de hauteur et quelque 3.000 danseurs parcourant l'avenue de 700 mètres bordée de gradins.

Première à s'élancer, Paraiso do Tuiuti a rendu hommage aux buffles utilisés sur une île du Nord-Est du Brésil, tout en faisant un détour par l'Inde et les rites hindous.

"C'est un carnaval très, très spécial, le premier où je défile depuis le Covid", a dit à l'AFP Stefani Claudia da Concepçao, une danseuse de 34 ans à la bouche vermeille, coiffée de plumes.

En 2021, les Brésiliens avaient été privés du carnaval qui fait partie de l'ADN du peuple: la fête avait été annulée en raison de la pandémie de coronavirus qui s'est soldée par 700.000 morts.

Et l'an dernier, le carnaval, qui se déroule habituellement dans la touffeur de l'été austral, avait été reporté à avril. Les très populaires cortèges de rue, ces "blocos" pouvant réunir des centaines de milliers de fêtards, n'avaient pas eu lieu.

- "La culture de tout un peuple" -

Ce carnaval 2023 était également le premier depuis le retour au pouvoir du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, qui a battu en octobre le chef d'Etat sortant d'extrême droite Jair Bolsonaro.

"Le carnaval a une signification politique cette année", explique Carla Andrea Barbosa, une costumière quinquagénaire fidèle au rendez-vous depuis 30 ans.

"J'ai défilé avec quasiment toutes les écoles", dit-elle dans un éclat de rire, à propos de la fête païenne à laquelle les écoles de samba, pour la plupart basées dans les favelas, travaillent depuis des mois.

"Le carnaval représente la culture de tout un peuple et, avant, la liberté d'expression de notre culture était réprimée", dit-elle. Le gouvernement Bolsonaro avait supprimé le ministère de la Culture, coupé les crédits et censuré des créations lui déplaisant.

Lula a promis de redonner sa place à la culture au Brésil et, signe des temps, la ministre de la Culture, Margareth Menezes, avait défilé en haut d'un char de l'école de Mangueira dans la nuit de dimanche à lundi.

L'école de Portela, la plus titrée, a célébré son 100e anniversaire en illustrant sa longue histoire dans d'infinis dégradés de bleu et de blanc, ses couleurs légendaires.

Celle de Vila Isabel a fait défiler Vikings, nymphes, satyres et chevaliers médiévaux, quand Imperatriz célébrait la terre aride du Sertao (Nord-Est) et présentait un gigantesque char allégorique de la mort.

Pour Beija-Flor, le message était plus politique: la défense des exclus --- LGBT, indigènes -- et la lutte pour l'égalité hommes-femmes.

- Une manne pour Rio -

Le sambodrome a dansé toute la nuit de manière débridée. En tête des cortèges se déhanchaient les "reines de batterie" peu vêtues, au corps sculpté par des entraîneurs sportifs, des nutritionnistes et souvent des chirurgiens esthétiques.

Le "plus grand spectacle de la Terre" est une manne pour Rio, métropole balnéaire de carte postale qui accueille pendant un mois cinq millions de touristes et va engranger 800 millions d'euros cette année, avec un taux de remplissage de ses hôtels de 95%.

Le carnaval est aussi célébré dans d'autres villes du Brésil telles Bahia, Olinda, Belo Horizonte. Mais à Sao Paulo, la fête a été assombrie cette année par des pluies diluviennes dans le Nord de l'Etat qui ont fait 40 morts et des dizaines de disparus.

Q.Yam--ThChM