The China Mail - Menacé par la famine, le Yémen redoute l'impact de la guerre en Ukraine

USD -
AED 3.672988
AFN 71.999841
ALL 86.494026
AMD 389.459886
ANG 1.80229
AOA 915.000089
ARS 1194.989543
AUD 1.540927
AWG 1.8
AZN 1.700677
BAM 1.726473
BBD 2.018715
BDT 121.474537
BGN 1.72344
BHD 0.376933
BIF 2932.5
BMD 1
BND 1.289653
BOB 6.934176
BRL 5.698902
BSD 0.999823
BTN 84.340062
BWP 13.557616
BYN 3.272024
BYR 19600
BZD 2.008395
CAD 1.37781
CDF 2870.999677
CHF 0.822425
CLF 0.02447
CLP 939.039744
CNY 7.21705
CNH 7.21084
COP 4304.65
CRC 505.826271
CUC 1
CUP 26.5
CVE 97.335876
CZK 21.964995
DJF 177.720455
DKK 6.570097
DOP 58.843781
DZD 132.489054
EGP 50.659298
ERN 15
ETB 133.474636
EUR 0.88053
FJD 2.251802
FKP 0.752905
GBP 0.74836
GEL 2.740292
GGP 0.752905
GHS 13.47287
GIP 0.752905
GMD 71.507153
GNF 8659.728291
GTQ 7.696959
GYD 209.181714
HKD 7.751395
HNL 25.965061
HRK 6.631301
HTG 130.677931
HUF 356.434029
IDR 16427.6
ILS 3.613151
IMP 0.752905
INR 84.34895
IQD 1309.728732
IRR 42100.000065
ISK 129.179702
JEP 0.752905
JMD 158.432536
JOD 0.709197
JPY 142.620981
KES 129.150018
KGS 87.450476
KHR 4004.290311
KMF 434.501049
KPW 899.982826
KRW 1377.920107
KWD 0.30646
KYD 0.833249
KZT 514.459746
LAK 21619.092598
LBP 89535.534415
LKR 299.447821
LRD 199.965572
LSL 18.253685
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.476767
MAD 9.236969
MDL 17.131961
MGA 4403.268023
MKD 54.146223
MMK 2099.669739
MNT 3574.896063
MOP 7.980791
MRU 39.562865
MUR 45.389943
MVR 15.395196
MWK 1733.676437
MXN 19.67197
MYR 4.232503
MZN 63.950245
NAD 18.252959
NGN 1606.449991
NIO 36.794273
NOK 10.28554
NPR 134.943503
NZD 1.666625
OMR 0.384995
PAB 0.999828
PEN 3.66442
PGK 4.086227
PHP 55.410501
PKR 281.254077
PLN 3.766332
PYG 8004.731513
QAR 3.648626
RON 4.485497
RSD 103.146038
RUB 81.505819
RWF 1419.762623
SAR 3.751028
SBD 8.368347
SCR 14.801452
SDG 600.486468
SEK 9.57436
SGD 1.28825
SHP 0.785843
SLE 22.749772
SLL 20969.483762
SOS 571.41596
SRD 36.849583
STD 20697.981008
SVC 8.748003
SYP 13001.95156
SZL 18.255891
THB 32.649711
TJS 10.373192
TMT 3.5
TND 2.999598
TOP 2.342102
TRY 38.59913
TTD 6.77616
TWD 29.939883
TZS 2697.510487
UAH 41.425368
UGX 3657.212468
UYU 41.939955
UZS 12935.973376
VES 88.61243
VND 25963.5
VUV 120.703683
WST 2.766267
XAF 579.065754
XAG 0.030181
XAU 0.000293
XCD 2.70255
XDR 0.72166
XOF 579.065754
XPF 105.276167
YER 244.549593
ZAR 18.17305
ZMK 9001.19346
ZMW 27.020776
ZWL 321.999592
  • AEX

    -0.9000

    895.58

    -0.1%

  • BEL20

    -51.0400

    4465.65

    -1.13%

  • PX1

    -30.9100

    7696.92

    -0.4%

  • ISEQ

    -2.1400

    10676.02

    -0.02%

  • OSEBX

    -5.9100

    1508.97

    -0.39%

  • PSI20

    9.1000

    7008.54

    +0.13%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -52.6900

    2874.47

    -1.8%

  • N150

    3.4700

    3474.46

    +0.1%

Menacé par la famine, le Yémen redoute l'impact de la guerre en Ukraine
Menacé par la famine, le Yémen redoute l'impact de la guerre en Ukraine

Menacé par la famine, le Yémen redoute l'impact de la guerre en Ukraine

Dans le nord-ouest du Yémen, les champs de blé s'étendent à perte de vue, mais restent insuffisants pour nourrir une population au bord de la famine. Le pays, ravagé par la guerre, craint de manquer de blé à cause d'un autre conflit, celui en Ukraine.

Taille du texte:

A Al-Jawf, les agriculteurs récoltent la précieuse céréale pour la moudre avant de l'expédier entre autres vers la capitale Sanaa.

Avec 30 millions d'habitants, le Yémen, pays le plus pauvre de la péninsule arabique, dépend néanmoins largement des importations de blé.

Or un tiers de celles-ci proviennent de Russie et d'Ukraine. Et les prix des matières premières agricoles ne cessent de grimper depuis le début du conflit entre les deux pays fin février, faisant craindre des pénuries.

Avec une économie dévastée par plus de sept ans de guerre, le Yémen est particulièrement exposé aux conséquences de la crise ukrainienne.

Les rebelles Houthis, qui contrôlent une grande part du nord du Yémen, notamment Sanaa et Al-Jawf, ont annoncé vouloir produire davantage de céréales pour y faire face.

Dans une boulangerie de Sanaa, Mohammed al-Jalal et ses employés s'activent pour fournir des petites baguettes de pain aux clients qui les emportent dans des sacs en plastique rouge.

"La farine est disponible sur le marché, mais on a peur d'être à court à cause de la guerre entre la Russie et l'Ukraine", confirme le boulanger à l'AFP.

Les fournisseurs devraient importer davantage et les autorités yéménites miser désormais sur "l'autosuffisance" du pays, appelle-t-il. Elles "doivent soutenir les agriculteurs pour qu'ils cultivent plus de blé".

Les Houthis, soutenus par l'Iran, s'opposent aux forces progouvernementales, appuyées depuis 2015 par une coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite, la puissante monarchie voisine.

Cette coalition contrôle l'espace aérien et maritime du Yémen, pour empêcher selon elle la contrebande d'armes vers les rebelles. Ces derniers dénoncent un "blocus", rendant difficile l'acheminement de l'aide humanitaire auprès d'une population qui connaît la faim au quotidien.

- "Fardeau énorme" -

"En raison du blocus de l'ennemi mais aussi de la guerre en Ukraine, nous devons assurer la sécurité alimentaire depuis l'intérieur du pays", déclare à l'AFP Ali Al-Khaled, responsable média au sein d'un organisme contrôlé par les Houthis et chargé de la production de céréales.

Avec cette structure, les rebelles souhaitent "développer la culture des céréales au Yémen en général et dans la région d'Al-Jawf en particulier", assure-t-il.

Depuis environ une semaine, le Yémen vit au rythme d'une rare et fragile trêve de deux mois arrachée par l'ONU. Cet accord prévoit un allègement des restrictions sur l'espace aérien et maritime, avec notamment de deux vols commerciaux hebdomadaire reliant l'aéroport de Sanaa.

Les armes se sont largement tues, hormis quelques flambées sporadiques de violences.

Et, en ce mois de ramadan, l'une des principales préoccupations des Yéménites reste le "iftar", le repas de rupture du jeûne musulman, traditionnellement synonyme de grands rassemblements.

"Si la guerre entre la Russie et l'Ukraine se poursuit, le prix du blé va augmenter ici", craint Ali Al-Kabous, un importateur et revendeur de blé.

Avec l'explosion des prix du pétrole, due elle aussi à la situation en Ukraine, les frais de transport vont aussi augmenter. "Cela fera peser un fardeau énorme sur les gens", déplore le commerçant, pendant que ses employés déchargent des dizaines de grands sacs blancs remplis de farine.

D'autres pays du Moyen-Orient sont également touchés, comme l'Egypte et le Liban, grands importateurs de blé ukrainien et russe.

Au Yémen, pays entouré des riches monarchies du Golfe, l'ONU estime que jusqu'à 19 millions de personnes pourraient avoir besoin d'une assistance alimentaire au cours du second semestre 2022.

C.Mak--ThChM